Vendredi le 11 Février Chertsey

Ben oui Helimd , pendant que tu te promenais dans le Nord , moi j'étudiais , j'ai sorti les statistiques de la randonnée nocturne d'hier , c'est assez intéressant mon cours 101 est terminer je passe à la deuxième étape , en passant je me sert déjà de map source , reste une carte du genre ibycus à downloader , ce ne serait tarder , donc à suivre .....

Ça fait un peu tout nu ....

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Club du vendredi dans les bosses de Garmisch Parten-Chertsey !

Hier, ce que j’appellerais le « Club du vendredi » de Spyderquad, 13 mordus de VTT, sont allés "randonner" dans les bosses de Garmisch Parten-Chertsey à l’occasion d’une journée hivernale encore des plus extraordinaires.

Si je fais référence au Club du vendredi, c’est, que comme le célèbre met servi dans nos restaurants, le repas était complet, mais on sentait qu’il manquait tout de même quelque chose d’important et de savoureux. Nous étions 13 quadistes, mais il nous manquait ceux et celles qui viennent faire de notre groupe d’amis une belle grande famille et au risque d’en oublier on pourrait nommer les Moonshadow et Dada, Tigrefin, Tuckson, Ricky, Migbou, Joker, Danlap et Cecéline, Outlander, etc qui habituellement ne manquent jamais une randonnée.
Un club du vendredi, c’est bon, mais rien qui ne batte le vrai club avec le poulet et le bacon !
Mais que voulez-vous, c’est pas tout le monde qui peut se libérer le vendredi pour aller randonner avec les copains le vendredi !

Toujours est-il, que nous sommes partis, une dizaine de VTT, du stationnement du Jonathan à Mascouche ou Terrebonne (je ne sais pas trop) vers 14h00 pour se diriger vers Chertsey en passant par les terres et les boisés de ferme, une randonnée de 63.9 Km selon le nouveau GPS de notre grand timonier Le Serge.
Départ heureux et agréable qui suit immédiatement les retrouvailles de notre petit équipage.
Pépino a tenu à être des nôtres, même si de petits malheurs lui tombent dessus par les temps qui courent.
Affecté d'une légère claudication alors qu’il se hâtait pour prendre quelques clichés dans le stationnement, il nous explique qu’en s’entraînant, cette semaine, il s’est échappé un haltère sur un orteil et que depuis ce temps, il boîte… La douleur provoquée par ce grave accident semble avoir atteint le cerveau puisqu’il nous raconte que le matin même, il s’est rendu à son rendez-vous avec son médecin de famille… Une semaine d’avance. Dire qu'il y en a qui qui se plaignent d'attendre cinq heures à l'urgence, Pépino, lui, arrive une semaine d'avance à son rendez vous !
Toujours de bon conseil, Bern lui a suggéré de réduire le poids des haltères manipulés, "cinq livres, c'est trop lourd Pépino..." lui a dit Bern sur un ton très sérieux !

Pauvre Pépino… C’est pas drôle de vieillir.

Puis c’est le départ ! De bien belles pistes, juste assez de neige pour se rappeler que nous sommes en hiver et une température juste au dessus du -10 degrés… Combinez tout ça avec un ciel bleu impeccable… Les meilleures conditions sont réunies pour que nous passions encore une fois une journée extraordinaire.

Les paysages les plus divers et les conditions de sentiers plus variées se succèdent. Belle piste douce dans les boisés, piste encombrée de neige dans les champs, ornières spectaculaires dans les sections exposées aux grands vents et méchantes bosses sous les lignes de transmission d’électricité.

Par moment, je pensais à Jean-Luc Brasard, le « roi des bosses » en ski acrobatique des années 1990 et à Eric Guay , qui, hier, a remporté le championnat du monde de descente en ski « dans les bosses de Garmisch-Partenkirchen »… Nous, nous roulons dans les bosses de Garmisch Parten-Chertsey !!!

Il faut dire, à la décharge des clubs dont nous empruntons les sentiers que le manque de neige rend le surfaçage des sentiers très difficile. Sous les lignes électriques, où on trouve beaucoup de roches, on se livre à un véritable rodéo, mais faut pas se plaindre ça rend l’expérience encore plus excitante.
Heureusement, J P et sa progéniture, la charmante Nancy ainsi que Bumblebee (Bubblebath comme certains le surnomment) sont venus nous rejoindre pour nous guider dans leurs beaux sentiers.

Vérification surprise
JP nous a bien fait rire quand il a revêtu sa veste d’agent de sentier et qu’il s’est mis en train de vérifier les papiers de l’ami Serge. C’est-là qu’on a vu deux visages changer radicalement… Ah ! Quand l’autorité se manifeste !
Nous faisons un petit arrêt surprise chez Coco à Saint-Calixte. Il nous présente fièrement son tout nouveau chat ! Une superbe monture, que dis-je un «fier destrier», racé comme seul un chat peut l’être, d’une couleur, pour le moins spectaculaire, pour laquelle aucun nom précis n’a encore été trouvé et sur laquelle les linguistes et les designers réfléchissent encore. Pour l’instant disons simplement que ça tire un peu sur le « vert pomme fluo métallisé atténué par le gris et le drabe des abrasifs évanescents que le MTQ répand sur nos routes en hiver ». Sûrement un "no match" comme disent les carrossiers

Nous reprenons notre route sans Coco et son chat à travers les forêts naissantes du haut Lanaudière.

Chez Marco
Belle randonnée qui nous amène jusque chez Marco, cette pétaudière que nous aimons tant fréquenter quand l’heure de se sustenter arrive.
Quand j’arrive dans une section où il y a des places libres, une superbe blonde me gratifie d’un sympathique, engageant et convivial sourire et me dit: "Je vous ai réservé toute la section..."
Encore un peu étourdi par les bosses et les dérapages dans les ornières, je me souviens tout à coup de cette publicité télévisée de McDonald diffusée il y a quelques années alors que deux enfants glissent dans la neige et je me dis : « Semper Fi, tu dois être mort !!! Oui, tu es bel et bien mort, tu es au paradis !!! Ce n’est qu’au paradis qu’on peut voir et parler à des anges… »

Devant mon étonnement et mon ébahissement, la blonde apparition, probablement pour me rassurer ajoute : «Tu ne me reconnais pas, je suis la conjointe de Pepsico et je vous ai réservé toute les places de cette section … » Quel beau moment ! Il n’y a pas de façon plus agréable de revenir à la vie…

Une fois repus, nous reprenons le sentier. Dans le bleu nuit de cette agréable soirée hivernale, où un morceau de lune et des milliards d’étoiles viennent ponctuer de petites bougies la voûte céleste obscurcie, la piste est belle, raffermie par la baisse de température et nous paraît encore plus mystérieuse sous l’éclairage des phares de nos «machines».

JP, Nancy et Bumblebee nous guident à travers un dédale de sentiers secondaires et parfois inavoués qui révèlent leurs secrets jusque là bien gardés. Le tracé est un « raccourci » qui nous fera sauver du temps et nous évitera beaucoup de bosses déjà affrontées en après-midi.
Drôle à dire, mais selon le nouveau GPS de Serge, le trajet du retour, modifié par ce raccourci, a tout de même été plus long que l’aller ! 26 Km de plus ! Bien mystérieux cette affaire !
Mais nous n’allons pas nous plaindre de rouler 26 km de plus ni de rester dans de si beaux sentiers 50 minutes de plus, la nuit est tellement belle !

Nous passons par les champs balayés par la poudrerie, par des forêts mystérieuses et parfois inquiétantes, par des sections de sentiers qui n’autorisent pas plus que la largeur d’un Canam LTD. Dans l’éclairage des phares de nos machines, la randonnée devient magique.
Succédant à la douceur des sentiers forestiers, les ornières des champs nous imposent d’être attentifs et précis dans les gestes posés.

Devant moi, André, dit "Le Grand", conducteur de locomotives et de train de son état, manœuvre son Yamaha avec une dextérité impressionnante. Lui qui est habitué de mener des convois de plusieurs tonnes qui ne dérapent jamais, le voilà confronté à un chemin qui tente, sournoisement et à tout moment, de lui dire par où passer. Ça change de la job !

Nous passons par Saint-Esprit, Saint-Roch-de l’achigan, Sainte-Anne-des-Plaines pour finalement se diriger vers le Jonathan.
Onze heures et quelques… Nous sommes presque en infraction, la nouvelle règlementation prévoit que nous ne pouvons plus circuler dans les sentiers après onze heures.
En bon citoyen respectueux des lois et de l’État de droit, je me dis que nous allons devoir aller nous dénoncer, avouer notre faute, battre notre coulpe, se constituer prisonniers. Mais, en passant devant le pénitencier de Sainte-Anne-des-Plaines, je change d’idée…
Passer la Saint-Valentin en prison, ce n’est pas une bonne idée… À moins d’avoir droit à des visites contact et de pouvoir passer la fin de semaine dans les roulottes de l’amour… Avec Karla Homolka, peut-être !
Non ! Non ! Retournons sagement à la maison !

Bref, malgré toutes mes élucubrations, une autre belle randonnée Spyderquad, que c’est donc agréable !
Merci à Serge, à JP, Nancy, Bumblebee et à tous ceux et celles qui ont rendu ce petit bonheur possible !

Semper Fi
Full-plume

P.S. Pour les férus de statistiques, Le Serge, avec son nouveau GPS, a déterminé que l’aller a duré 4 heures et 7 minutes pour une distance de 63.9 km et que le retour a duré 4h58 minutes pour une distance de 89.9 km. Le temps total de déplacement a été de 5h26 et les temps d’arrêt ont totalisés 3h59 alors que le total de kilomètres parcourus s’élève à 165.37. Génial ! N’est-ce pas… Moi aussi j’en veux un GPS comme celui de Serge !

toujours agréable de se laisser emporter par la plume de Gilles...très content pour vous pour cette belle randonnée de semaine...